UNE FOI INÉBRANLABLE - Compassion Suisse
Christian

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    Pays: Ghana
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    Age: 12
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    Sexe : Garçon
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UNE FOI INÉBRANLABLE

Le choc de la pandémie du Covid se fait encore sentir aux quatre coins du monde, mais les femmes ne s’avouent pas vaincues. en cette journée internationale de la femme, nous voulons honorer leur force. Nous avons invité quelques femmes, mères et grands-mères d’enfants actuellement parrainés par Compassion, à s’asseoir un instant avec nous pour une conversation. Au milieu des défis, leur force est indéniable. Leur résilience est inspirante et leur foi inébranlable.

Qui sont ces femmes ?

« Nous les femmes, sommes comme des roses: belles, uniques et spéciales. Nos épines sont les leçons de la vie et les défis que nous relevons chaque jour. Notre destin est de nous battre et de grandir avec la lumière du soleil, quelle que soit l’intensité du vent ou de la pluie ».  Angelita, 91 ans, Équateur

« Les femmes sont confrontées à de nombreux défis dans ma communauté. Il n’y a pas d’emplois formels pour elles. Elles doivent rester à la maison ou gérer de petites entreprises pour subvenir aux besoins de leur famille. J’ai beaucoup de chance d’avoir appris (grâce à Compassion) comment tisser et fabriquer du tissu de manière traditionnelle. Je remercie Dieu car ma vie a un but et parce que je suis plus productive ».  Béatrice, 33 ans, Burkina Faso

« Il faut être forte pour faire face à tous les problèmes que la pandémie nous a apportés. Les femmes sont toujours plus touchées par les crises que les hommes. Avec le manque d’emplois, tout le fardeau émotionnel des ménages retombe sur elles. Je me bats en tant que femme. Pour moi, être une femme, c’est être forte, courageuse et persévérante ». Danielly, 33 ans, Brésil

« Quand la pandémie a frappé, je n’avais pratiquement rien: ni provisions ni lait pour mes enfants. Les patrons de mon mari ne l’avaient pas payé pour son travail et l’ont ensuite licencié. Dans les premiers jours de la pandémie, nous n’avions pas de nourriture. Notre petit-déjeuner était composé d’eau et de cannelle.

J’ai décidé d’aller aider dans un élevage de porcs. Nous avons reçu des boyaux de poulet généralement utilisés pour nourrir les porcs. J’ai donc ramassé les plus beaux intestins pour les rapporter à mes enfants, pour cuisiner et manger. Grâce à Dieu, l’Eglise m’a soutenu au bon moment. Quand nous n’avions plus rien à manger, ils sont venus avec un gros poulet et nous avons mangé de la viande pour la première fois depuis longtemps. J’ai vu que Dieu pourvoit toujours à nos besoins et nous aide. » Yhovana, 33 ans, Bolivie

« Etant née dans une famille pauvre, j’ai toujours vécu avec peu. Cependant, la pandémie nous a appris que si nous pensions avoir fait face au pire, alors nous nous trompions, car il peut toujours s’aggraver. Mais une pensée reste inchangée: notre espoir et notre confiance en Dieu.

L’inscription de mes petits-enfants au programme de Compassion est une bénédiction de Dieu. J’ai la chair de poule rien qu’en pensant à la façon dont nous aurions survécu aux trois premiers mois de la pandémie sans ce soutien ». Shokhina, 70 ans, Bangladesh