Malgré les défis auxquels les enfants vivant dans l’extrême pauvreté sont confrontés, ils trouvent toujours de la joie dans les plus petites choses, en particulier dans leurs plats préférés. Souvent, ils attendent ces derniers avec impatience.
Nous vous invitons à partir à la rencontre de Madai, Patricia et Sumitra. Le programme de parrainage de Compassion dans leur pays a aidé ces filles et leurs familles à choisir leurs aliments plus judicieusement et à prendre de bonnes habitudes alimentaires. Une alimentation saine leur permet de grandir en bonne santé et d’éviter les conséquences de la malnutrition.
Aujourd’hui, elles partagent avec vous leur plat préféré!
Madai a neuf ans et vit dans une maison colorée à Oaxaca, au Mexique. Elle est inscrite au centre de développement de l’enfant partenaire de Compassion depuis six ans, et sa mère, Rosalinda, y travaille comme cuisinière. «Grâce au programme de parrainage, nous avons accès à des repas nutritifs. Le personnel du centre lui a aussi appris de bonnes habitudes d’hygiène personnelle. Je leur en suis très reconnaissante», raconte Rosalinda.
Le plus souvent, les familles de cette région ont besoin d’être davantage sensibilisées à l’importance de manger des légumes. Le personnel du centre de développement de l’enfant de Madai a mis en place des ateliers avec un nutritionniste, où parents et enfants apprennent à manger plus sainement et sont encouragés à faire plus d’exercice grâce à différentes activités sportives mises en place par l’Eglise partenaire de Compassion.
Madai aime beaucoup le temps qu’elle passe au centre. Son plat préféré est le Mole Amarillo (soupe mexicaine). «J’aime ce plat parce qu’il est délicieux, épicé, nutritif et typique de ma région», explique Madai. «Manger sainement peut me rendre plus forte et en meilleure santé, et ainsi avoir une longue vie.»
Dans ce magnifique pays qu’est le Malawi, les centres de développement de l’enfant de Compassion ne se contentent pas de sensibiliser les enfants et les familles sur l’importance d’une alimentation saine, ils ont également mis en place des cours de cuisine à leur intention.
Cela fait vraiment la différence, en particulier chez Patricia, 4 ans. Sa mère, Alice, tire le meilleur parti de ces cours. Elle est vraiment reconnaissante de cette initiative et a appris à préparer le plat préféré de Patricia: Nsima avec omelette au nsangowa. Ce plat est une combinaison de feuilles de nsangowa hautement nutritives et d’œufs. Il est souvent consommé avec du nsima, une bouillie dure de base et typique du Malawi, faite avec de la farine de maïs.
«Ma fille raffole ce plat depuis que je l’ai préparé à la maison. Nous l’avons appris au centre et c’est le meilleur plat qu’elle ait jamais mangé. Nous en mangeons quand nous pouvons nous le permettre. C’est coûteux», dit Alice.
Le personnel du centre apprend aux parents à être créatifs avec les produits locaux et à comprendre l’importance de repas nutritifs qui favorisent un bon développement et une immunité. Il souligne aussi l’importance d’incorporer divers groupes d’aliments dans le régime alimentaire d’un enfant: légumes, fruits, lipides, céréales, produits laitiers et viande.
«Je suis reconnaissante pour tout ce que j'apprends au centre de développement de l’enfant. Pour nous, les repas ne représentaient qu'un moyen de soulager la faim plutôt qu’un réel apport nutritif. En tant que mère, je me sens désormais équipée pour prendre soin de ma fille.»
Alice, maman de Patricia
Sumitra à six ans et vit avec ses parents, Monica et Philip, dans le sud du Bangladesh. Ils sont reconnaissants que leur fille puisse fréquenter le centre de développement de l’enfant de Compassion. Elle aime étudier, jouer et passer du temps avec ses amis.
Au centre, Sumitra est également sensibilisée aux risques de malnutrition et à l’importance de rester en bonne santé. «Nous devons manger des œufs, des bananes et des légumes verts. C’est ainsi que nous resterons en bonne santé», dit-elle.
L’un des jours qu’elle préfère à la maison, c’est lorsque sa mère prépare du poisson au curry: «C’est l’un de mes plats préférés. Il y a beaucoup de légumes et c’est délicieux».
Le petit espace situé juste à l’extérieur de leur maison, où Monica cuisine habituellement, est rempli de couleurs et de parfums pendant qu’elle rassemble et fait bouillir les oignons, l’ail, le cumin et les différents légumes.
Lorsque le plat est prêt, Sumitra et sa famille remercient Dieu pour la nourriture. Ils lui sont reconnaissants pour sa providence.
La malnutrition sous toutes ses formes comprend la dénutrition , les carences en vitamines ou en minéraux, le surpoids, l’obésité et les maladies non transmissibles liées à l’alimentation.
On estime qu’en 2022, à l’échelle mondiale, 149 millions d’enfants de moins de 5 ans souffraient d’un retard de croissance, 45 millions étaient trop maigres pour leur taille et 37 millions étaient en surpoids ou obèses. La dénutrition joue un rôle dans près de la moitié des décès d’enfants âgés de moins de 5 ans.
Les femmes, les nourrissons, les enfants et les adolescents sont particulièrement exposés au risque de malnutrition. Une bonne nutrition au cours des 1000 premiers jours de vie (grossesse comprise) garantit le meilleur départ possible dans la vie et a des effets positifs à long terme.
La pauvreté amplifie le risque de malnutrition. Cette dernière augmente les dépenses en soins de santé, réduit la productivité et ralentit la croissance économique. Elle alimente ansi le cercle vicieux de la pauvreté.
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