Survie : Près de 50’000 mamans et bébés soutenus
Harold

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Près de 50’000 mamans et bébés soutenus

le soutien au programme de survie de Compassion a sauvé des vies. Des nouvelles de cet engagement.

Angela, de la fierté au soulagement

Angela était trop fière pour avouer ses inquiétudes et sa détresse. A force d’insistance, elle a accepté le soutien du programme de survie de Compassion. Le quotidien de sa famille a radicalement changé.

Le défi du début de la vie

Les progrès sont réels et réjouissants. En 1990, 1 enfant sur 11 décédait avant d’atteindre l’âge de cinq ans. 20 ans après, ce chiffre a presque été divisé par trois.

Le programme de survie de Compassion

Ce programme offre un soutien et un suivi pour les mamans durant et après leur grossesse, jusqu’à ce que l’enfant ait atteint son 1er anniversaire.

Angela, de la fierté au soulagement

Angela était trop fière pour avouer ses inquiétudes et sa détresse. A force d’insistance de la travailleuse sociale de Compassion, elle a accepté le soutien du programme de survie de Compassion. Le quotidien de sa famille a radicalement changé.

Examens périodiques, des vitamines et une bonne alimentation sont des éléments essentiels pour mener une grossesse à terme sereinement. Pouvoir préparer l’arrivée de bébé, lui prévoir des habits aussi. 

Pour Angela, qui vit en République dominicaine, rien de tout cela n’était possible. Elle avait des problèmes de santé qui mettaient son bébé en danger, son mari était au lit après une opération de l’appendicite. Et elle n’avait rien pour recevoir son bébé dignement ou pour nourrir sa famille.

Un nouveau programme de survie démarre dans le quartier

Cela aurait pu être une bonne nouvelle pour Angela. Alors qu’elle en était à son septième mois de grossesse, un centre de développement de l’enfant tout près de chez elle lançait un programme de survie, destiné aux femmes enceintes et aux mamans de nouveaux nés.

Mariber, une travailleuse sociale de Compassion, a parcouru tout le voisinage pour identifier les femmes démunies à qui ce nouveau programme pouvait profiter. Angela n’était pas à la maison lorsque Mariber est passée. Heureusement, une de ses voisines l’a appelée pour l’informer de cette bonne nouvelle et l’inciter, avec insistance à s’y présenter. Lorsqu’Angela s’est rendue au centre de développement de l’enfant, il n’a pas fallu longtemps aux collaborateurs pour déterminer sa prise en charge. En effet, Angela remplissait toutes les exigences pour bénéficier du programme de survie de Compassion. 

Des problèmes de santé ont fragilisé sa famille

Angela est une femme qui en veut dans la vie. Mais selon ses voisins, elle s’était construite un mur, refusant de parler de sa situation, par fierté et par honte. «Lorsque je lui demandais ce dont elle avait besoin, elle ne répondait pas», explique Mariber. Les débuts de son accompagnement n’ont pas été simples. «Elle ne voulait pas parler de ses rendez-vous avec le médecin», mentionne-t-elle encore. 

Mais lors d’une de ses visites, Mariber a vu les enfants d’Angela pleurer sur le sol: «C’était dévastateur pour moi. Les pieds d’Angela étaient enflés, mais elle restait debout et préparait une soupe avec le peu de choses qui lui restaient pour nourrir ses deux garçons, son mari et elle-même. Mais ce qui était encore plus dur, c’était de voir son mari allongé dans son lit. Il avait été opéré d’urgence de l’appendicite et ne pouvait pas travailler. Et Angela était en “congé maternité” non payé à cause de l’hypertension. Ils n’avaient rien, et elle ne m’a rien dit; j’ai découvert l’ampleur de ses difficultés ce jour-là.»

Des vivres pour la famille

Face à ce constat, Mariber et Genoveba, directrice du programme de survie, sont allées acheter des provisions pour Angela et sa famille, ainsi que des médicaments pour sa tension artérielle. La présence de Mariber et le soutien apporté en si peu de temps ont stupéfié Angela. 

Mais bien qu’elle ait désormais de quoi manger et que sa tension artérielle soit sous contrôle, d’autres choses continuaient de la préoccuper. Là encore, elle n’en a jamais parlé à personne.  «Un jour avant l’accouchement, Mariber m’a une nouvelle fois demandé ce dont j’avais besoin pour le bébé et je n’ai pas dit un mot. Mais je me souviens d’avoir écrit sur un morceau de papier ce que je voulais», raconte Angela. Les collaborateurs du programme de survie ont complété ce qu’ils avaient déjà acheté pour l’arrivée du nouveau né.

«Regarde la moustiquaire!»

Quelle ne fut pas la surprise d’Angela, lorsqu’elle l’a vu arriver à l’hôpital avec elle un grand sac rempli de fournitures pour bébé. Il y avait des biberons, des couches, des lingettes, des vêtements, des serviettes, une moustiquaire et bien d’autres choses encore. Quand elle a ouvert le sac, la maman a montré à son bébé ces nouvelles fournitures une par une en lui disant: «Regarde ta moustiquaire, regarde la bassine dans laquelle tu vas prendre un bain, etc.». 

Le soutien apporté par le programme de survie de Compassion a eu d’autres effets dans la vie d’Angela. «Elle est maintenant plus ouverte à partager avec moi. Nous sommes devenues amies. Comme sa tension artérielle demeure toujours élevée, Angela continue de recevoir un soutien médical. Elle reçoit également des visites à domicile, des invitations à des ateliers pour jeunes mamans pour apprendre les bonnes pratiques de parentalité.

C’est fou comme la vie de cette famille a changé en quatre mois seulement, explique pleine de reconnaissance Mariber. «Cela peut paraître court. Mais c’était la période idéale pour faire une différence dans la vie d’Angela et d’Alexander. Sans quatre mois d’intervention, Angela et Alexander n’auraient peut-être pas survécu. Ils n’auraient peut-être pas pu faire l’expérience de l’amour de Dieu et du soutien du programme de survie pourtant tout proche de chez eux.

Le défi du début de la vie

Les progrès sont réels et réjouissants. En 1990, 1 enfant sur 11 décédait avant d’atteindre l’âge de cinq ans. En 2019, ce taux a été pratiquement divisé par trois (1 décès pour 27 enfants). Il n’en demeure pas moins que 14’000 enfants perdent la vie chaque jour. Le drame, c’est que les causes de mortalité sont souvent surmontables par des traitements appropriés: la pneumonie, la diarrhée ou encore la malaria expliquent la majorité de ces décès, en plus des complications intra-utérines durant la grossesse.

Tout se joue très tôt

C’est en Afrique que la situation est encore la plus fragile. Selon les chiffres publiés par l’UNICEF, le Burkina Faso fait partie des pays où la mortalité infantile demeure la plus élevée, avec une estimation (haute) de 121 décès pour mille enfants nés. La triste première place de ce classement revient au Sierra Leone, avec 235 décès pour mille enfants nés. A titre de comparaison, on parle de 4,5 décès pour mille en Suisse.

Burkina Faso

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Sierra Leone

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Suisse

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Pour la première fois depuis vingt ans, la lutte contre l’extrême pauvreté a perdu du terrain. La Banque Mondiale parle de 100 millions de pauvres supplémentaires, en raison des restrictions de toutes sortes liées au Covid-19. Il est aujourd’hui trop tôt pour mesurer l’impact de la pandémie sur la mortalité infantile. Compassion a décidé d’étendre son soutien aux mamans au-delà d’un an si leur situation familiale le nécessitait.

Le programme de survie de Compassion offre

Un fondement solide pour le futur développement de l’enfant quand il intégrera le programme de parrainage. Les mamans sont suivies et conseillées durant et après leur grossesse, jusqu’à ce que l’enfant ait atteint son 1er anniversaire.

Le programme de survie de Compassion sauve des vies, même si nous échouons parfois aussi. Ainsi, au cours du dernier trimestre (juillet-septembre 2021), 105 bébés et 3 mamans sont décédés malgré le soutien médical apporté pour près de 2300 naissances enregistrées. 

Durant la pandémie, il n’a pas toujours été possible d’accueillir les femmes dans les locaux du programme de survie. Les collaborateurs (le plus souvent collaboratrices) ont tout de même assuré un suivi méthodique. Ils se sont rendus au domicile des femmes participantes. Ils ont aussi prêté ou acheté des jouets pour les familles qui n’en avaient pas, afin de favoriser l’éveil et la motricité des bébés.

Plus de 550 mamans ont déjà été soutenues cette année grâce à la générosité des donateurs de Suisse. Notre objectif est d’en soutenir 800, dans la mesure du possible.

Le programme de survie c'est

1700

Centres d’accueil participent au projet

25'000

mamans (sans compter leur bébé) sont soutenues actuellement par le programme de survie de Compassion

10 à 20

mamans et nourrisons par centre

9500

Le nombre d’enfants nés cette dernière année dans nos centres

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