Métiers de rêve: 6 enfants vivant dans l’extrême pauvreté parlent de leurs rêves d’avenir - Compassion Suisse
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Métiers de rêve: 6 enfants vivant dans l’extrême pauvreté parlent de leurs rêves d’avenir

15 juillet 2019

Vivre dans l’extrême pauvreté n’offre aux enfants le plus souvent qu’un horizon bouché et désespérant. Grâce au parrainage d’enfants, grâce à l’engagement généreux des collaborateurs et bénévoles de plus de 7000 centres d’accueil et à leur soutien holistique, et grâce encore aux encouragements des marraines et parrains, des enfants se mettent à voir l’avenir en grand.

 

Six enfants d’Amérique du Sud nous parlent du métier de leur rêve. Inouï! Continuons d’encourager les enfants démunis, et aidons-les ainsi à concrétiser leurs rêves!

 

Quand je serai grand, je veux être astronaute

Il n’a pas lu les aventures de Tintin. Et pourtant, du haut de ses sept ans, Justin rêve de devenir astronaute. Mais pas question de le faire pour faire la «Une» des journaux People. Justin aimerait utiliser les planètes pour soulager notre monde pollué.

«Je veux devenir astronaute parce que je crois que nous pouvons atteindre d'autres planètes pour y déposer les ordures et le plastique de notre planète.»

Justin vit à La Libertad sur la côte sud de l'Equateur. Il a vu comment les plages se recouvrir par la pollution. Les rues de sa ville elles aussi sont sales, pleines d'ordures. Et pourtant, chaque semaine, Justin apprend au centre d'accueil de Compassion que le Créateur de la planète nous appelle à avoir un impact positif sur notre monde.

Le jeune garçon n’a pas l’intention d’attendre d’être grand pour régler les problèmes de notre planète. Chaque semaine, il sort nettoyer la rue devant chez lui. Il veut encourager ses copains à respecter et à prendre soin de notre environnement.

Devenir un jour un astronaute est un grand rêve. Cependant, ce qui compte, c'est que Justin voit qu'il est possible d'améliorer notre monde dès aujourd’hui.

 

Quand je serai grande, je veux être officier de police

 

Policier est un métier pour les hommes lorsqu’on vit à Pombal, au Brésil. Et pourtant, la jeune Tayla, 6 ans, rêve déjà de lutter en uniforme contre le crime qui ravage son quartier.

«Je suis une fille, mais je peux le faire! Moi aussi, je suis courageuse», dit Tayla. «Etre policier, c'est tout ce que je veux être. Il y a beaucoup de méchants qui vivent dans notre ville. Je n'aime pas ça. Je veux me battre contre eux.»

Tayla vit dans l'un des endroits les plus dangereux de sa ville. Il n'est pas rare d'entendre qu'un copain d’école ou du quartier a perdu un parent à cause d'un meurtre. Dans la région, on considère même tous les habitants de son «quartier» comme des criminels.
Etre une fille dans ce contexte est un défi permanent. Rien ne les encourage à lutter pour leur indépendance ou leur émancipation. Une majorité d’entre elles deviennent mères lorsqu’elles sont encore très jeunes. Et du coup, elles ont tendance à abandonner l’école ou les études.

Tayla, elle, ne pense pas comme ça! Elle croit que la lutte contre la criminalité est sa façon de rendre le monde meilleur. Au centre d'accueil de Compassion, les responsables encouragent les enfants à prendre des responsabilités pour créer un monde meilleur, garçons et filles ensemble, côte à côte.

 

Quand je serai grand, je veux être ingénieur civil

Santiago vit à Sincelejo, en Colombie, avec sa famille dans une habitation exiguë. Sa grand-mère s'occupe de la confection de vêtements sur son ancienne machine à coudre. Vivre dans ce petit espace et voir tout le travail que fait sa grand-mère motive Santiago à voir l’avenir en grand, afin de pouvoir un jour offrir à sa famille une meilleure qualité de vie.

«Quand je serai grand, je veux être ingénieur civil pour construire des ponts, des autoroutes et une grande maison pour ma famille»,

dit Santiago. Malheureusement, de nombreux jeunes de Santiago sont impliqués dans la vente de drogue. Les gangs et la violence sont monnaie courante. Du haut de ses 7 ans, Santiago sait déjà que pour devenir ingénieur, il va devoir travailler dur et être un excellent élève. «Je crois que Dieu me donnera les forces et moyens d’étudier», confie-t-il.

Edgar Padilla, directeur du centre d'accueil de Compassion qu’il fréquente, enseigne aux enfants non seulement à avoir confiance en Dieu, mais aussi à croire en leurs rêves et à s’engager pour une vie différente de celle qui leur tend les bras. «Avec l’aide de Dieu, les enfants peuvent être transformés. Je l'ai vu dans la vie de nombreux jeunes et j'espère que ce sera aussi le cas pour Santiago», déclare Edgar Padilla. «J’imagine tout-à-fait Santiago comme ingénieur. Nous allons continuer à l'encourager dans ses talents.»

 

Quand je serai grande, je veux être chercheuse

Yameli vit dans une petite ville des hautes terres de Huánuco, au Pérou. Il y a peu de possibilités d'emploi dans la région, de sorte que la plupart des gens émigrent vers les villes voisines. Les autres perpétuent le travail agricole sur leur lopin de terre, comme les générations précédentes l’ont fait avant eux. 

Yameli, 9 ans, croit que son avenir sera différent.

«J'ai toujours été fascinée par la découverte de nouvelles choses. Ce que je préfère à l'école, ce sont les expériences qu'on fait, et c'est exactement pour ça que je veux devenir chercheuse quand je serai grande. Exactement comme les chercheurs qu'on trouve dans nos livres.»

Yameli aimerait bien participer au développement d’aliments capables de combattre la faim chez les enfants. L’Eglise en charge du centre d’accueil de Compassion encourage le rêve de Yameli. Et ce, même dans la région, la population dit majoritairement que les femmes devraient se concentrer sur les travaux domestiques.

«En tant qu'Eglise, nous sommes appelés à briser la chaîne des inégalités et des injustices dans notre société», indique Rodi Bernardo, responsable pédagogique du programme de parrainage auquel Yameli participe. En tous cas, lui croit avec Yameli que son rêve est bien à portée de main: «Je sais que si elle travaille très dur, elle pourra réaliser son rêve et devenir une scientifique.»

 

Quand on sera grands, on veut être chefs

D’un abord timide, les jumeaux de huit ans Gabriel et Leonel partagent une passion commune pour le football. Tout comme un rêve commun: devenir un jour des chefs cuisinier.

«Nous voulons être chefs parce que nous aimons cuisiner et nous voulons travailler ici en Bolivie, dans un restaurant», déclare, sûr de lui, Gabriel.

Gabriel et Leonel vivent à une heure de Cochabamba, en Bolivie. Il n'y a pas beaucoup de gens qui vivent ici, donc il n'y a qu'une seule école et elle n'est pas proche de leur maison. Mais les lettres de leurs parrains les encouragent à continuer à rêver et à effectuer leurs devoirs scolaires avec assiduité.

 

Quand je serai grande, je veux être pilote

Bien qu'elle n'ait jamais pris l'avion, Flor, originaire du Pérou, rêve de devenir un jour pilote. Tout comme les autres enfants du centre d'accueil de Compassion, Flor apprend que le fait de grandir dans la pauvreté ne l'empêchera pas d’avoir un métier, pour autant qu'elle se batte pour ses rêves.

«Chaque fois que je dis aux gens que je veux être pilote, ils me disent que je ne peux pas parce que je suis une femme ou que c'est une profession très difficile», avoue Flor.
«Heureusement, mon instituteur lui croit en moi. Il me dit toujours que je serai une excellent pilote, que je voyagerai… et même que je verrai la neige un jour.»

 


 

Les rêves de ces enfants, des promesses en l'air?

D’anciens enfants parrainés à travers Compassion témoignent de ce que leurs rêves sont devenus.

 

 

Bethelhem, ingénieure civil en Ethiopie

Bethelhem travaille en tant qu'ingénieur civil pour une marque internationale de boissons. Elle dirige des projets pour une usine de fabrication et d'embouteillage.

«Mes parrains ont construit mon avenir. Ils ont fait de moi ce que je suis aujourd'hui», dit-elle avec conviction.

Doreen, officier de police en Ouganda

 

Doreen en Ouganda travaille avec une telle intégrité qu'elle supervise maintenant 29 autres officiers de police. Bien que la corruption soit courante dans la police, elle s'assure que son équipe n'accepte pas de pots-de-vin.

«Compassion a apporté une lumière dans ma famille. A mon tour, je veux être une lumière autour de moi. En effet, ce que je suis devenue, je le dois au parrainage de Compassion», témoigne Doreen.

Jesús Reynaldo, chef cuisinier en Bolivie

 

Depuis longtemps, Jesús rêvait de devenir chef cuisinier. C’est surtout grâce aux activités de Compassion qu’il a découvert qu’il avait des talents et qu’il pouvait se permettre de rêver. Aujourd’hui, il veut donner en retour ce qu’il a reçu

«Mes professeurs m’ont aidé à découvrir mes qualités, mes intérêts et à savoir quoi étudier. C'est grâce à eux que j'ai découvert que j'aimais cuisiner. Dans leurs courriers, mes parrains m'ont aussi encouragé. Ils m'ont dit que je pouvais y arriver», dit Jesús.

«J'aimerais nourrir gratuitement tous ceux qui en ont besoin. Il y a beaucoup de besoins, mais je crois qu'il y a de l'espoir pour les enfants qui ont peu de ressources économiques. L'espérance est en Jésus-Christ.»

 

Merci aux parrains d'aider les enfants à atteindre leur rêves!

Flor, Justin, Tayla et les autres enfants que vous avez côtoyés tout au long de cet article ne sont que quelques-uns parmi les 2 millions d'enfants qui ont la chance de rêver au-delà de la pauvreté qui les entoure, grâce au parrainage dont ils bénéficient. Ils apprennent que la pauvreté ne les définit pas et qu’un avenir meilleur est possible.

Grâce à leurs parrains, ils sont inspirés du message d'espérance et de confiance du Christ. Ils apprennent à découvrir leurs dons, à travailler pour réaliser leur rêve d’avenir.