Haïti - Compassion Suisse
Harold

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    Pays: Nicaragua
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    Age: 12
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    Sexe : Garçon
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Compassion en Haïti

Compassion a débuté le travail en Haïti en 1968.
Aujourd’hui, plus de 135'000 enfants sont enregistrés dans les 385 centres d’accueil de Compassion.
Compassion collabore avec les églises locales pour aider les enfants à sortir de la pauvreté.

  • Histoire

    Haïti est un pays avec une longue histoire de souffrances. Elle commença en 1492, lorsque Christophe Colomb arriva sur l’île qui s’appellera plus tard Hispaniola. Les Espagnols ont amené des esclaves africains sur l’île pour les faire travailler sur les plantations de cannes à sucre. Après les Espagnols, arrivèrent les Français. Lors de la révolution française, la population noire se rebella contre les puissances coloniales. En 1804, Haïti, la première république au monde à être dirigée par des noirs, obtiendra l’indépendance.

    Toutefois, le pays ne trouva pas le repos car la dictature changeait constamment. Les personnes souffraient particulièrement lors de la domination des clans Duvalier : François, aussi appelé « Papa Doc », a exercé avec son armée privée, « Tonton Macoutes » un régime de terreur meurtrier durant près de trente ans. Celle-ci se termina seulement en 1968 lorsque son fils prit le chemin de l’exil. Des porteurs d’espoir tels que le prêtre catholique Jean-Bertrand Aristide, se révélèrent comme une frustration, la détérioration de la situation politique continua. En 2004, après des agitations violentes, 7000 casques bleus et plus de 2000 policiers sont envoyés par la MINUSTAH, la mission de paix des Nations Unies pour stabiliser la situation. L’ancien président des USA, Bill Clinton, fût désigné en 2009 comme représentant des Nations-Unies pour Haïti.

    Haïti était déjà à ce moment-là, le pays le plus pauvre au monde et considéré par beaucoup comme un « Etat défaillant », pareil à la Somalie et à l’Afghanistan. Puis, le 12 janvier 2010, un tremblement de terre qui s’est avéré comme étant une des pires catastrophes naturelles de notre temps, bouleversa le pays. La capitale, Port-au-Prince, considéré comme « gigantesque bidonville » fut complètement détruit. Environ 300'000 personnes ont perdu leur vie et un nombre similaire de personnes ont été blessées. D’un instant à l’autre, plus d’un million de personnes se sont retrouvées sans abri.

    Quatre ans après le séisme, le pays continue sa lente reconstruction. Les places de travail, qui pourraient générer un revenu minimum, manquent partout. Depuis 2011, le chanteur, Michel Joseph Martelly, dirige le pays en tant que président de l’Etat et essaie tant bien que mal, de poursuivre la reconstruction.
    En plus de la souffrance de la population, le pays devra surmonter une épidémie de choléra en 2010, qui menace encore aujourd’hui le pays et les typhons annuels. Haïti fait face à un avenir incertain.

  • Education

    L’année scolaire en Haïti se déroule de septembre à juin. La fréquentation de l’école est obligatoire mais, les parents doivent payer des frais scolaires. La plupart des enfants ne peuvent pas aller dans les écoles supérieures par manque de moyens financiers, car la majorité de la population haïtienne vit dans l’extrême pauvreté.

    Une bonne formation est considérée en Haïti comme une condition pour une meilleure place de travail, un statut social et d’autres privilèges. L’éducation se voit également dans la langue parlée : les habitants haïtiens qui n’ont pas été formés ne parlent que le créole, tandis que les personnes formées parlent aussi Français. Le Français est la langue de communication et est indispensable dans les cercles économiques. Entre la majorité de la population qui est noire et parle le créole et l’élite parlant aussi le français, il y a d’énormes différences : un pourcent des haïtiens qui parlent également le français, possède presque la moitié des richesses d’Haïti.

    Une particularité en Haïti est que tous les enfants qui vont dans les centres d’accueil de Compassion, sont aussi inscrits à l’école au centre d’accueil, par manque d’écoles publiques adéquates à proximité.

    Les enfants n’ont pratiquement pas de perspective d’avenir. Particulièrement bouleversant est le sort des restaveks : ce sont des enfants qui sont envoyés par leur familles pauvres dans les villes, dans l’espoir de pouvoir gagner un peu d’argent dans les familles aisées. Toutefois, ce qui les attend est la violence et l’abus, une vie dans l’esclavagisme. Compassion estime le nombre entre 250'000 et 300'000 enfants. Pour faire quelque chose contre ce fléau, Compassion ensemble avec d’autres œuvres humanitaires et les autorités, ont débuté une campagne pour changer cette manière de penser dans la société actuelle.

  • Religion

    La Constitution de 1987 garantit la liberté de religion. Les églises enregistrées ne doivent pas payer d’impôts et les missionnaires étrangers peuvent séjourner avec un visa de touriste.
    Seulement 15 pourcents des écoles sont publiques. Dans certaines de ces écoles, des spirituels catholiques y travaillent comme enseignants ou dans l’administration. Les écoles soutenues par les églises et les hôpitaux sont sous la surveillance de l’Etat.

    L’Etat n’intervient pas le travail des chaînes de radio religieuses ou dans d’autres médias religieux. Outre le nombre élevé de chaînes de radio, qui sont principalement gérées par des groupes protestants, d’autres chaînes diffusent aussi des contenus religieux.

  • Art et musique

    Les Haïtiens créent des œuvres d’arts magnifiques avec des objets qu’ils ont trouvés. Par exemple, de vieilles cannettes desquelles ils découpent des illustrations d’oiseaux, de fleurs ou autres. Les sculptures de bois, les peintures, la danse et la narration sont aussi appréciés en Haïti.

    La musique haïtienne est marquée par l’héritage des colonies françaises et la culture africaine amenée par les esclaves. A cela s’ajoute les échanges culturels des voisins de la République dominicaine.
    Haïti a aussi été influencé par le jazz américain.
    La danse nationale haïtienne est le meringue haïtien (pareil qu’en République dominicaine).

  • Jours fériés et fêtes

    Indépendance, 1er janvier: des messes et des cultes de reconnaissance ont lieus. C’est un temps où l’on visite les amis et les familles. On cuisine une traditionnelle soupe de courge pour fêter la fin de l’esclavage.
    Vendredi Saint, 13 avril
    Noël, 25 décembre : Les maisons sont fraichement repeintes et les troncs d’arbre sont blanchis à la chaux. Les familles participent aux cultes de Noël et fêtent lors d’un repas de minuit, pendant que les enfants jouent au clair de lune.

  • Sport et temps libre

    Le football est pratiqué toute l’année. Les garçons utilisent tout ce qui est rond ou oval pour en faire une balle de foot. Haïti n’a pour l’instant que participé une seule fois à un championnat du monde, en 1974, en Allemagne.

    Faire voler les cerfs-volants est très apprécié à l’est du pays.

  • Plat national

    La nourriture haïtienne se compose de riz, d’haricots, de maïs et de bananes. Le café est aussi une boisson très appréciée.

    Soupe à la courge (pour 6 personnes)

    250 g de viande de porc, saumurée ou hachée
    environ 2 litres d’eau
    1 cc de thym
    1 feuille de laurier
    1 cc de sel
    500 g de courge, râpée
    1 cc de poivre
    ½ cc de noix de muscade, moulue

    Laisser cuire la viande de porc durant environ 30 minutes dans l’eau, avec le thym et la feuille de laurier. Ajouter la courge, le sel et le poivre et laisser cuire encore 15-20 minutes supplémentaires puis passer au mixer. Ajouter la noix de muscade, réchauffer à nouveau et servir.

  • Comment dit-on...

    En créole
    Bonjou (Bonjour)
    Kòman ou ye? (Comment allez-vous?)
    Mwen rele ... (Je m'appelle...)

A propos d'Haïti

Population 12 millions
Capitale Port-au-Prince
Langue Le créole et le français
Religion Catholiques 55%
Protestants 28
Autres 14%
Le culte Voodoo est très répandu

Sources : Compassion International