J’ai grandi à Détroit, dans le Michigan. Mes parents, David et Dolores Winans, chantaient tous les deux et jouaient du piano. Ils se sont rencontrés dans une chorale lorsqu’ils avaient environ 17 ans.
Ils se sont mariés, ont eu dix enfants et nous avons tous chanté. Nous chantions à l’Eglise. Mon premier solo, je l’ai probablement entonné à huit ans. Je ne voulais pas vraiment chanter devant tout le monde, mais nos parents nous ont obligés à le faire.
Plus tard, durant l’adolescence, j’ai ressenti un appel divin à chanter. J’ai alors eu la chance d’intégrer les choristes pour un album d’Andraé Crouch. Et avec mon frère BeBe, avant de me lancer dans des projets solo. Et lorsque je regarde en arrière, ça fait plus de 40 ans que je chante.
Quand je pense à toutes les récompenses que j’ai reçues, je pense que la première d’entre elles est toujours très spéciale. Nous avons grandi dans une famille de musiciens, en regardant la cérémonie des Grammy. Quand notre tour est arrivé, on s’est dit: «Wow, c’est arrivé.» Mais à chaque fois, c’est aussi une leçon d’humilité, parce qu’on se rend compte qu’il y a beaucoup de bonne musique dans le monde. Que ce soit aux Dove Awards, aux Stellar Awards ou aux Grammy Awards, une étoile sur le Hollywood Walk of Fame, on se rend compte qu’on n’est là que grâce aux portes que Dieu nous a ouvertes.
La transition, la transmission, le passage de témoin, c’est tellement important. Je suis ici aujourd’hui grâce à ceux qui m’ont précédée, grâce à mes parents, grâce à mes pasteurs, grâce aux mères de l’Eglise qui ont pris le temps de prier pour moi, etc. La Bible dit aux femmes plus âgées d’enseigner aux plus jeunes. Ce sont des femmes plus âgées qui m’ont appris à être une épouse, à être une mère, à vivre ma foi, à me tenir debout dans les moments difficiles. Sans cela, je ne serais pas ici. Même si j’ai commencé, comme nous tous, très jeune, en tant qu’influenceuse, en tant qu’artiste, j’ai réalisé que c’était mon tour. C’est mon tour maintenant de m’assurer que j’apporte ma contribution à la prochaine génération.
Nous avons tous cette responsabilité, je ne suis pas la seule. Nous sommes tous héritiers et transmetteurs.
Compassion représente qui est Jésus, et le désir du Christ pour nous tous, à savoir d’être ses mains et ses pieds. Quand on entend le travail que fait cette ONG… on ne peut qu’être ému par la compassion.
C’est la raison pour laquelle je soutiens Compassion. J’aime représenter Compassion, parce que grâce à ce travail, la vie des enfants est transformée, des familles entières sont changées, des destins sont changés. La générosité fait partie du caractère de Jésus.
Ils sont donnés. Mais ils ne sont pas exploités à leur plein potentiel si vous ne les développez pas. J’adore voir des enfants, quels qu’ils soient, mais bien sûr, quand je parle, je parle de musique, de chant et de jeu. C’est une chose magnifique à développer.
Reconnaître le don d’un enfant et lui laisser l’espace nécessaire pour le développer… C’est pour cela que je suis ici aujourd’hui. Mes parents ont vu quelque chose en moi, que je ne voyais pas en moi, même quand je ne voulais pas le faire. Ils m’ont dit : «Non, tu vas le faire.» C’est grâce à cela que je fais toujours ce que je fais. J’ai pu développer mon don. J’ai pu l’embrasser. J’ai pu le cultiver, l’exploiter au mieux de mes capacités.
Je pense que c’est formidable que Compassion permette aux enfants de développer leurs talents et leurs dons.
Interview: Jean-François Bussy
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